Ceux de 1830
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Autre(s) titre(s): Die van 1830
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Genre: Documentary film / Feature film
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Année: 1930
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Description: Ce film, conçu d'abord comme une oeuvre de fiction, a, dans sa forme actuelle, plutôt un caractère documentaire, la partie fiction ayant été fortement réduite, suite à des problèmes avec la censure (voir remarques chercheur). Dans son carton introductif, il est caractérisé par l'auteur comme "réalisé à la gloire de l'indépendance de la Belgique". Le film commence par un défilé devant la tombe du Soldat inconnu à Bruxelles, et une image d'une statue équestre du roi Albert. On chante ensuite les louanges de deux grandes villes du pays, Anvers et Liège. Anvers d'abord : on voit la Place verte avec la statue de Rubens, l'Hôtel de ville, la Cathédrale, le Steen, une statue d'Albert Ier, le Keyserlei, orné à l'occasion de l'Exposition universelle qui se tient dans la ville, de lampes décoratives, l'Exposition universelle (la porte d'entrée, le petit train touristique, le village ancien reconstitué). Puis Liège, dont on ne voit que le Perron et la Meuse. Nous passons à la fiction. Devant une belle villa, une jeune femme, Anne, et sa petite soeur Aline. Un carton nous renseigne qu'elles ont perdu leur mère. Aline a ainsi reporté toute son affection sur sa grande soeur, qu'elle a surnommé "petite mère". Anne dépose une lettre à l'intention de son mari. Elle tient une valise à la main, fait ses adieux à Aline et lui recommande d'être bien sage. Une voiture attend devant la maison. Anne y monte. Un homme est au volant, la voiture s'en va. Il porte des gants en cuir, que l'on reconnaîtra plus tard comme étant ceux de Hermann (un allemand à cause des deux n ?). Un plan filmé depuis l'arrière de la voiture nous montre que leur relation est intime (leurs têtes se rapprochent). Reprise du documentaire, cette fois sur Bruxelles. La Maison du Roi, Manneken Pis, longue séquence sur l'Ommegang avec de très beaux chars et des géants. Le cortège se rend aussi au Cinquantenaire. Le lendemain, à Bruxelles, a lieu un défilé d'anciens combattants devant la Colonne du Congrès et le Palais royal. Quelques plans de coupe montrent que Anne assiste à ce défilé, et tant l'expression de son visage que le texte d'un carton indiquent qu'elle a du remords. Une tribune a été dressée devant le Palais, où se tient la famille royale. Le soir, les principaux bâtiments de la ville sont illuminés : le Palais de justice, le Parlement, le Palais des Académies, le Cinquantenaire. Un char illuminé passe dans la nuit. Retour à la fiction. Anne pleure. Soudain, apparaît devant elle le fantôme (il est en surimpression sur toutes les images) d'un combattant de 1830, qui fait appel à son patriotisme. "Femme, pour te rappeler ton devoir de Belge, je suis sorti du tombeau". Il lui rappelle qu'il y a cent ans, à la fin d'une représentation d'opéra, l'étincelle mit le feu aux poudres (reconstitution en images d'une représentation d'opéra et du public enthousiaste). Qu'ensuite, Flamands et Wallons, comme en 1914, marchèrent ensemble contre l'oppresseur hollandais, Et qu'enfin, ils accueillirent Léopold Ier comme leur premier roi (reconstitution en images de Léopold Ier sur son cheval, faisant sa joyeuse entrée sur la Grand-place de Bruxelles). On retrouve Anne dans une maison luxueuse. Elle est allongée sur un sofa et regarde la photo de sa petite soeur. Répondant à l'exhortation du soldat de 1830, elle prépare ses valises. Un homme entre, voit qu'elle veut partir et la prévient : "Tu ne connais pas Hermann...". Puis, se ravisant, lui avoue que "cette vie" (non spécifié...) ne leur convient ni à elle ni à lui, et lui raconte comment il a connu Hermann. Flash back : il se trouve au bord de l'eau et pense au suicide. Au dernier moment, un homme le retient, c'est Hermann. L'homme dit qu'il est perdu, que la police est à ses trousses, mais Hermann lui promet sa protection s'il fait ce qu'il lui demande. Au moment où il finit son récit, un homme entre dans la maison : c'est Hermann. L'homme conseille à Anne de ne pas s'enfuir maintenant, et d'écouter ce que Hermann a à lui dire. [Ici il y a des coupes dans le film : on voit Anne ouvrir la porte pour faire entrer Hermann (scène coupée), puis refermer une porte après cette visite]. Nous sommes maintenant dans la villa familiale d'Anne, où son mari est assis près d'Aline. Elle lui demande quand sa "maman" (sa soeur, qu'elle appelle "petite maman") reviendra. Le mari tient dans la main un billet qu'il a reçu, avec le texte suivant : "Un inconnu qui porte grand intérêt à votre femme vous aviose que le ministre Dumont est en danger de mort. L'attentat doit être commis demain soir. Avisez le ministre du péril où il se trouve, cela vous donnera l'occasion de revoir et de sauver votre femme". [d'après la remarque de Bolen, Anne serait donc avec des "agitateurs" à ce moment] Le mari et Aline se rendent chez le ministre, qui répond qu'il reçoit de telles menaces fréquemment. Dans le plan suivant, on voit une voiture avec deux hommes s'éloigner de la maison à vive allure. Au plan suivant, la petite fille gît à terre. Puis un plan avec Anne, portant encore son chapeau, frappe avec force sur une porte. On voit ensuite Aline dans un lit, Anne à ses côtés. Dans un lit à côté de la petite fille, on reconnaît l'homme qui a raconté à Anne comment sa vie dépendait de Hermann. Il est mortellement blessé, et meurt, avouant qu'il s'est sacrifié à la petite fille. [une scène entière doit manquer ici, celle de l'attentat. Celui-ci doit avoir été planifié pour que deux hommes, Anne et l'homme qui est sous l'emprise de Hermann soient tous présents sur les lieux. Ce dernier doit s'être jeté devant Aline au moment où les coups, visant le ministre, partaient...] Retour au documentaire. A Bruxelles, on fête le 21 juillet. Devant l'hôtel de ville, un grand cortège qui regroupe les 9 provinces pour commémorer le passé, des soldats. Dans une dernière partie, on revient à Anvers. On voit le Steen, un bateau, les quais, un bateau en partance. On apprend que grâce à une intervention du ministre Dumont, la famille réunie pourra quitter le pays et commencer une nouvelle vie au Congo.
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Mots-clés: EFG1914 / IMediaCities / World War I / Patriotism / Military ceremonies, honors, and salutes / World War, 1914-1918 -- Monuments / Europe / Europa / Belgique / België / Bruxelles / Brussel / Anvers / Antwerpen / Liège / Luik / Keyserlei / Keyserlei / Colonne du Congrès / Congreskolom / Place verte / Groenplaats / Cathédrale Notre-Dame d'Anvers / Onze-Lieve-Vrouw Kathedraal te Antwerpen / Steen (Anvers) / Steen (Antwerpen) / Exposition universelle d'Anvers 1930 / Wereld Tentoonstelling Antwerpen 1930 / Rubens, Pierre Paul / Rubens, Peter Paul / Albert Ier de Belgique / Albert I van België / Perron de Liège / Perron van Luik / Meuse / Maas / Escaut / Schelde / Maison du Roi de Bruxelles / Koningshuis van Brussel / Manneken-Pis / Manneken-Pis / Cinquantenaire / Cinquantenaire / Palais Royal de Bruxelles / Koninklijke Paleis van Brussel / Ommegang / Ommegang / Palais des Académies de Bruxelles / Paleis der Academiën van Brussel / Léopold Ier de Belgique / Leopold I van België / histoire / geschiedenis / 1930 / 1930 / tombes / graven / Soldat Inconnu / Onbekende Soldaat / statues / standbeelden / hôtels de villes / stadhuizen / églises / kerken / expositions universelles / wereldtentoonstellingen / trains touristiques / toeristentreinen / géants / reuzen / cortèges / optochten / chars / praalwagens / défilés / défilés / anciens combattants / oud-strijders / palais de justice / justitiepaleizen / parlements / parlementen / XIX° siècle / XIX° eeuw / Première Guerre mondiale / Eerste Wereldoorlog
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Recueil:
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Fournisseur: Cinémathèque Royale de Belgique
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Droits: Public Domain
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Couleur: Black & White
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Director: Martin, Francis
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Sound: Without sound
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Date:
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Type de document:
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Language: fr